Moi ? Mais c’est très facile de me décrire, ça tient en un mot et quatre lettres, oui oui ! Ça saute aux yeux non ? Rah, tu ne trouves pas ? Bon, je suis de bonne humeur, je vais te l’épeler ! C-O-O-L ! … Fait pas cette tête ! Comment ça tu ne le crois pas ? Je le suis ! Pchut. I don’t want see you. Je suis mieux seul, au moins je ne suis pas avec des idiots… No, don’t cry ! Hmf… Il ne faut pas pleurer devant l’homme le plus populaire du coin ! … Retire ce sourire sinon j’te… Bruh. Comment ça j’suis pas convainquant ? Ta gagné, je boude. Même contre des dragibus, j’te parle plus. Quoi que, à négocier. Hm ? Quoi, tu parles de ses gens ? Ceux qui parlent dans mon dos ? Ça prouve que je suis cool ! Car si ils parlent de moi, c’est qu’il savent que j’existe. T’façon, je suis sûr qu’ils sont jaloux de ma façon de porter du noir ! I’m soo awesome with my black clothes ! Je sais, je sais, je suis courageux, comme tout homme !

Encore là toi ? Tu ne fais que me suivre ou c’est comment ? M’enfin, si ma vie t’intéresse, va t’asseoir, il doit avoir une boite de cookies qui traine dans le coin. Eeeh, ne touche pas à mes affaires au passage, je t’ai vu touché à mes albums de k-pop, c’est ma chambre ! Bref. Père castor va te conter une histoire, une aventure extraordinaire, oui oui ! Et ne me coupe pas, sinon j’te fouette ! Père castor à des tendances s-BREF. Je m’égare.

L’histoire du héros –moi, commence dans un hôpital. Tu vois, j’avais déjà l’air cool, le médecin m’a même mis une main au fesse alors que je venais de sortir du ventre de ma mère, tu vois le charme que j’avais ? Chez moi, c’était un vrai palace. Toi, tu n’avais qu’une chambre vu que tu es de la plèbe, mais moi, j’en avais une et EN PLUS, une salle de jeu ! Hate gonna hate.~. Bon, après, il s’en ai suivi de deux jumeaux, d’un an plus jeune que moi. Eux, là, je les aimais pas. Si tu aurais vu leurs sourires fourbes et sans classe, tu aurais douté de leur innocence.  Après il y a eu un autre frère, trois ans après. Lui, alors là, il monopolisais maman tout le temps, toujours dans ses pattes. Mais ça tête était tellement adorable. Oh my. J’ai des photos, il faudrait que je te les montre, toi aussi tu craquerais pour ce visage d’ange ! Quand il avait cinq ans, il venait toujours me demander des câlins, j’étais son modèle ! Je pourrais en parler pendant des heures. Bon, il a été suivit des deux pestes. Toujours là pour me rabaisser et me faire des crasses et essayé de me maquiller. Retire moi ce regard, j’te montrerais jamais les photos de moi en princesse. En plus, elles se moquait de moi car je lisais les magazines de papa sur les voitures. Pfu, aucun sens des priorités, c’est beaucoup mieux que des magazines Diddle avec des papiers moches qui sente bizarrement.

Un jour, tu vois, un jour normal, j’avais douze ans et je sortais des cours. J’étais passé avec mon petit-frère, celui qui m’idolâtre tellement je suis cool, on est allé dans un Bubble shop. Là-bas, ils font des thés froid de différents goûts. J’avais presque tout goûté avec mon petit-frère, Aeron –Tu l’attendais son nom hein. Cette fois-ci, j’avais pris un bubble tea noir à la fraise. Je ne te dis pas l’horreur. J’avais tiré la pire grimace de ma vie. Mais tu vois, je suis cool, donc je ne voulais pas paraitre rustre en jetant le verre entier à la poubelle, donc, je l’ai mis subtilement dans un des pots de fleur. Ni vu ni connu. Ou presque. La fleur à eu soudainement… Des fleurs, rose, magnifiques. J’avais eu un peu peur et j’ai pris la main d’Aeron pour partir du café où il avait principalement que des enfants ou étudiant du coin. Le pire, c’est que le phénomène, il s’est reproduit plein de fois, avec du coca, du café, du perrier, bref, tout. La découverte d’un grand pouvoir, qui allait changer la face du monde… Arrête de te moquer, bruh.

Après ça, j’ai commencé à faire fleurir un peu tout ce qui me venait sous la main, seul Aeron était au courant. Mais un jour, le drame. Le drama. L’élément déclencheur qui lança réellement l’histoire. Il y a des motherfucker qui m’ont fait un plan foireux. Ils étaient tellement jaloux de moi. J’étais mystérieux, seul, tellement secret que j’attirais leurs regards, mais bien sûr. Ils étaient jaloux de ma nouvelle veste noir. Comment dire que j’étais pas très bien quand je me suis retrouver dans le bureau du proviseur, accusé d’avoir tabassé un garçon, avec soi-disant des témoins. Non mais c’était un complot, jamais je l’avais touché ! J’avais beau me défendre, rien, je fus renvoyé. Pfuh, il ne méritait pas ma fabulosité. Il me fallait une école qui la méritait. Après des jours de recherches, sans dormir, sans manger-quoi je dramatise ? Booon, ok. Après quelques heures, j’ai trouvé THE SCHOOL. Ce genre d’école où tu es en mode ‘OH MY.’ Devant.

Et j’ai rejoint cette école. Bon, tu ne t’es pas endormi hein ! Eeeh, tu va me faire une rédac’ sur ce que tu as compris !